Négocier et organiser le travail : une forme de résistance collective
Mara Bisignano  1, *@  
1 : Institutions et dynamiques historiques de l'Économie et de la Société  (IDHES)  -  Site web
CNRS : UMR8533, École normale supérieure (ENS) - Cachan, Université Paris X - Paris Ouest Nanterre La Défense, Université Paris VIII - Vincennes Saint-Denis, Université Paris I - Panthéon-Sorbonne
Université Paris Ouest Nanterre La Défense bât T., bureau 218 200 avenue de la République 92000 Nanterre -  France
* : Auteur correspondant

La présente communication se propose d'interroger les implications sur l'organisation du travail de la mise en œuvre d'un dispositif de chômage partiel conduisant à une modulation de l'horaire de travail. La possibilité d'adapter le temps de travail aux aléas de l'activité permet aux entreprises de répartir autrement la charge de travail entre les salariés. Les exigences imposées par l'activité productive en elle-même obligent ainsi à repenser la distribution des temps de travail auparavant organisée autour d'équipes et de plages horaires fixes et programmées. A partir de l'expérience de plusieurs entreprises ayant été confrontés sur la période 2007-2012 à un recours au dispositif et en privilégiant une entrée par l'acteur collectif (de moyenne et grande dimension), la communication se propose de discuter des marges de manœuvre qui s'offrent à lui pour intervenir sur l'organisation de l'activité de travail.



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